









1Le café du Rhône
Le Bouchon Lyonnais aux portes de Genève. L’équipe du Café du Rhône vous accueille tous les midis de la semaine. Gégé et son ècuyer, Guillaume, officient aux cotés de Jean-Marc, l’inspiration et le chef de ce bouchon bien trempé.<br/>Après 20 ans à faire ses armes dans Lyon, Jean-Marc remonte aux sources du Rhône pour vous mijoter ses spécialités du bouchon :
Saladier Lyonnais
Langue d’agneau tiède, sauce ravigotée
Andouillette
Quenelles de brochet maison, sauce écrevisse
Tête de veau
Gâteau de foie
et bien d’autres spécialités à découvrir tel que
Le tablier de sapeur
Tripes mijotées
Une cuisine gourmande trempée d’une ambiance de comptoir.
Le Café du Rhône propose sa Terrasse d’été sur cour intérieure ensoleillée.
Une salle à l'étage permet d'accueillir jusqu'à 60 personnes
2Borne Frontière n°1
Actuellement à cheval sur les territoires français et suisse, cette borne séparait à l’origine le duché de Savoie, de Genève qui venait d’adhérer à la Confédération helvétique.<br/>Le long de la frontière, on peut encore découvrir la borne n°1 qui marque le point le plus occidental de la Suisse. C’est la première des 445 bornes qui délimitent la frontière française du Canton de Genève et plus largement des 6631 bornes qui séparent la Suisse des pays voisins. Cette portion de frontière est très particulière, au sens où l’on se trouve en plaine et qu’il n’y a pas de frontière dite « naturelle ». Il faut chercher l’explication de ce tracé dans l’histoire et le désir d’uniformiser un territoire qui a longtemps été morcelé et disputé. Dans une volonté d’apaisement, le diplomate genevois Charles Pictet de Rochemont est appelé par la ville de Genève pour travailler à une frontière qui soit cohérente pour le canton ainsi que pour la Confédération Suisse. Son travail de diplomatie porte ses fruits et le dessin de la frontière ainsi que l’affirmation de l’indépendance et la neutralité du pays sont acceptés par les puissances étrangères lors du Congrès de Vienne de 1815.
Richement sculptée et datée de 1816, ce bas-relief oppose l'aigle aux ailes déployées du royaume de Piémont Sardaigne, aux armoiries genevoises. Elle constitue un jalon sur l'ancienne voie très fréquentée au XVIIe et XVIIIe siècles menant de Chancy au Vuache, et tombée aujourd'hui en désuétude. Un peu plus loin, 3 escaliers en bois permettent au sentier des Douaniers de franchir les 3 niveaux d'enfoncement successifs du Rhône (terrasses) sculptés dans les alluvions fluvio-glaciaires. Les huguenots empruntèrent ce chemin pour fuir vers Genève, puis ce dernier fut utilisé pendant le conflit de la Seconde guerre mondiale dans lequel la Confédération n’était pas engagée. Côté suisse, Chancy eut un rôle d’accueil d’urgence pour les victimes de l’oppression.