À l’occasion des Journées du patrimoine des 20 et 21 septembre 2025, suivez les traces des missionnaires ayant exfiltré, lors de la Seconde Guerre mondiale, résistants, juifs et autres réfugiés vers la Suisse.
"Transmettre le patrimoine, préserver la mémoire : un devoir pour aujourd’hui et pour demain."
Pendant la Seconde Guerre mondiale (1939-1945), le mur de la frontière a été un lieu stratégique pour les passages transfrontaliers franco-suisses. Aujourd'hui, il a été rénové en parcours mémoriel afin de faire découvrir l'histoire de ces passages.
Le Parcours du Mur de la Frontière : haut lieu de la résistance.
Pendant la Seconde Guerre mondiale (1939-1945), le mur de la frontière a été un lieu stratégique pour les passages transfrontaliers franco-suisses. Pas moins de 2000 réfugiés et fugitifs ont franchi ce mur.
Aujourd'hui, il a été rénové en parcours mémoriel afin de faire découvrir l'histoire de ces passages au plus grand nombre et ainsi contribuer au devoir de mémoire.
Ce parcours est installé, à l’endroit même où les 4 missionnaires (le directeur, le Père Frontin, les enseignants, les Pères Louis Favre et Gilbert Pernoud, et le jardinier, Frère Raymond Boccard) organisent secrètement le passage vers la Suisse de réfugiés juifs, de résistants ou toute autre personne menacée ou fuyant le STO (Service du Travail Obligatoire), dans une France vaincue et soumise à l’Allemagne nazie.
Après l’appel du 18 juin 1940 du Général de Gaulle, la résistance s’organise aussi dans cet établissement. Grâce à la complicité de toute la communauté religieuse, pas moins de 2 000 réfugiés ont été sauvés des camps de la mort. Pour ne rien oublier des horreurs de la guerre mais aussi se souvenir et rendre hommage aux actes héroïques de ces hommes, ce parcours retrace leur épopée ainsi que l’histoire de la politique d’accueil de la Suisse.
Faire passer par de là du mur avec un simple béret.
C'est en 1942 que commence le sauvetage. Durant l’occupation, la frontière franco-suisse est gardée par les Allemands, les douaniers français et suisses. Pour éviter d’être pris, ces 4 missionnaires inventent tout un stratagème autour du béret du jardinier, Frère Raymond Boccard : alors qu’un groupe de Juifs attendent cachés près du mur donnant sur la Suisse, Frère Raymond, se positionne au dernier étage de l’école. Depuis la fenêtre, il surveille les allers-retours. Lorsque la voie est libre, il agite son béret pour donner le signal. C’est alors que les deux Pères accompagnés des fugitifs ont seulement 2 minutes pour escalader le mur avec une échelle et se retrouver en Suisse.
La visite d’une durée de 45 min s’articule autour de quatre pôles répartis en 16 panneaux.
Pendant la Seconde Guerre mondiale (1939-1945), le mur de la frontière a été un lieu stratégique pour les passages transfrontaliers franco-suisses. Aujourd'hui, il a été rénové en parcours mémoriel afin de faire découvrir l'histoire de ces passages.
Le Parcours du Mur de la Frontière : haut lieu de la résistance.
Pendant la Seconde Guerre mondiale (1939-1945), le mur de la frontière a été un lieu stratégique pour les passages transfrontaliers franco-suisses. Pas moins de 2000 réfugiés et fugitifs ont franchi ce mur.
Aujourd'hui, il a été rénové en parcours mémoriel afin de faire découvrir l'histoire de ces passages au plus grand nombre et ainsi contribuer au devoir de mémoire.
Ce parcours est installé, à l’endroit même où les 4 missionnaires (le directeur, le Père Frontin, les enseignants, les Pères Louis Favre et Gilbert Pernoud, et le jardinier, Frère Raymond Boccard) organisent secrètement le passage vers la Suisse de réfugiés juifs, de résistants ou toute autre personne menacée ou fuyant le STO (Service du Travail Obligatoire), dans une France vaincue et soumise à l’Allemagne nazie.
Après l’appel du 18 juin 1940 du Général de Gaulle, la résistance s’organise aussi dans cet établissement. Grâce à la complicité de toute la communauté religieuse, pas moins de 2 000 réfugiés ont été sauvés des camps de la mort. Pour ne rien oublier des horreurs de la guerre mais aussi se souvenir et rendre hommage aux actes héroïques de ces hommes, ce parcours retrace leur épopée ainsi que l’histoire de la politique d’accueil de la Suisse.
Faire passer par de là du mur avec un simple béret.
C'est en 1942 que commence le sauvetage. Durant l’occupation, la frontière franco-suisse est gardée par les Allemands, les douaniers français et suisses. Pour éviter d’être pris, ces 4 missionnaires inventent tout un stratagème autour du béret du jardinier, Frère Raymond Boccard : alors qu’un groupe de Juifs attendent cachés près du mur donnant sur la Suisse, Frère Raymond, se positionne au dernier étage de l’école. Depuis la fenêtre, il surveille les allers-retours. Lorsque la voie est libre, il agite son béret pour donner le signal. C’est alors que les deux Pères accompagnés des fugitifs ont seulement 2 minutes pour escalader le mur avec une échelle et se retrouver en Suisse.
La visite d’une durée de 45 min s’articule autour de quatre pôles répartis en 16 panneaux.
