En 2025, Hugo Servanin investit Pile Pont Expo, centre d’art situé dans la culée du pont de Saint-Gervais, dans le cadre de la Biennale Artocène.
Pour cette nouvelle édition à Pile Pont Expo, réalisée en partenariat avec la Biennale Artocene, l’artiste Hugo Servanin a été invité à réaliser une œuvre où les spécificités du paysage alpin se mêlent à la question du corps augmenté, thématique de la Biennale cette année.
L’artiste sculpteur travaille principalement autour de la question du corps humain. Marqué par l’univers médical, il crée des corps hybrides, parfois traversés par des prothèses, démantelant ainsi la notion de corps normé ou idéalisé.
Hugo Servanin a ainsi produit pour Pile Pont Expo, des centaines de moulages de corps en plâtre retravaillés ensuite en atelier. En s’appropriant cet espace de béton, il déploie une multitude de fragments corporels qui forment une cartographie, évoquant les cartes en relief des massifs montagneux. Des excroissances de glace façonnent lentement certaines sculptures au fil des jours et des semaines. Corps et paysage ne font alors plus qu’un.
Ces corps-paysages, ainsi formés, renvoient aux découvertes archéologiques de corps anciens figés dans la glace, comme Ötzi, cet homme préhistorique retrouvé dans les Alpes après plusieurs millénaires.
Un pendule, symbole du temps qui sculpte les paysages et les êtres, vient éclairer les bas reliefs, invitant alors à la contemplation.
Commissariat : Artocène, Emma Legrand, Hugo Servanin
L’artiste sculpteur travaille principalement autour de la question du corps humain. Marqué par l’univers médical, il crée des corps hybrides, parfois traversés par des prothèses, démantelant ainsi la notion de corps normé ou idéalisé.
Hugo Servanin a ainsi produit pour Pile Pont Expo, des centaines de moulages de corps en plâtre retravaillés ensuite en atelier. En s’appropriant cet espace de béton, il déploie une multitude de fragments corporels qui forment une cartographie, évoquant les cartes en relief des massifs montagneux. Des excroissances de glace façonnent lentement certaines sculptures au fil des jours et des semaines. Corps et paysage ne font alors plus qu’un.
Ces corps-paysages, ainsi formés, renvoient aux découvertes archéologiques de corps anciens figés dans la glace, comme Ötzi, cet homme préhistorique retrouvé dans les Alpes après plusieurs millénaires.
Un pendule, symbole du temps qui sculpte les paysages et les êtres, vient éclairer les bas reliefs, invitant alors à la contemplation.
Commissariat : Artocène, Emma Legrand, Hugo Servanin