



















1Église Saint André
En voyant se dresser ce clocher néogothique de 32 mètres, il est difficile de se douter que c’est un des lieux les plus anciens de la ville d’Annemasse. De « Namasce » à nos jours, des constructions se sont succédées sur la place Saint-André.<br/>Bien que le bâtiment actuel soit le résultat de reconstruction successive, l’emplacement de l’église Saint-André en fait la première église de la ville d’Annemasse.
Elle est dédicacée en 522 par Avitus, évêque de Vienne, alors qu’il revenait de Saint-Maurice-d’Agaune. C’est dans les textes relatant cet épisode que l’on trouve la première mention de « Namasce » qui deviendra par la suite » Annemasse ». Les fouilles ont permis de révéler qu’un temple gallo-romain pré existant qui pourrait expliquer le choix de ce lieu.
Sa forme actuelle de style néogothique est issue d’une initiative de 1862. Le bâtiment est alors accolé perpendiculairement à une forme plus ancienne qui sera détruite 10 ans plus tard. On dote ensuite l’église d’un orgue « Merklin » de taille modeste.
Les cloches de l’église Saint-André sont relativement récentes puisque les premières avaient été dérobées par les Réformés en 1536. Fondues en 1956 dans la très réputée fonderie Alfred Paccard, ses trois cloches sont nommées : Marie-Andrée (950 kilos), Marie-Françoise (550 kilos) et Marie-Jeanne (380 kilos) et sont électrifiées.
En ce qui concerne le mobilier liturgique et les vitraux, la dotation est assez récente puisqu’un réaménagement et une restauration ont eu lieu 1998. On peut relever l’autel, l’ambon et le retable signés par le sculpteur français Philippe Kaeppelin ainsi que des vitraux modernes très caractéristiques.
2Église Saint-Joseph
Bâtie en 1941, elle est l’oeuvre de l’architecte Jacques Berenger et du moine Dom Paul Bello. Avec son toit de tuiles en mosaïques, elle se dresse, impressionnante, au milieu de l’espace urbain.<br/>Cette église de style néo-roman a été réalisée tandis que la Seconde guerre mondiale déchirait l'Europe. Les paroissiens ont été particulièrement investis dans les étapes de sa construction afin de permettre l'avancé du chantier.
N'hésitez pas à entrer dans cet édifice pour découvrir ce beau volume à la décoration sobre et sophistiqué. Le mobilier liturgique est particulièrement remarquable. Les symboles religieux y sont traduits avec élégance dans une lecture épurée où le traitement des matériaux (verres, pierre, laiton, bois de hêtre...) tantôt léché tantôt brut participe à cette impression de sacralité. Vous serez également frappés par la lumière enveloppante des grands vitraux de l'église. Réalisés par Jean Bertholle, l'artiste a su aller au-delà du caractère décoratif de cette forme d'expression grâce à la maîtrise de la puissance évocatrice des formes et des couleurs.

3Mairie d'Annemasse
Mairie d'Annemasse
4Maison de la Mobilité et du Tourisme
Un espace central d'information autour de la mobilité et du tourisme dans la région d'Annemasse et du Grand Genève.<br/>Un établissement proposant aux voyageurs et aux utilisateurs une solution globale pour leurs déplacements, pour comprendre le territoire et le consommer.
L'office de tourisme des Monts du Genevois et TAC Mobilités (Transport) vous accueillent!
Un bouquet de services global en direction de la population :
Renseignement / Vente tout type de transport
Une offre vélo qualitative : location vélos longue durée, consigne vélos, entretien.
Un point d’appui pour le développement des nouvelles mobilités : auto-partage, covoiturage, stationnement, voitures électriques…
Un lieu d’animation et de communication sur le tourisme:
Conseil en séjours: informations personnalisées, billetterie,
Conseillers en éco-mobilité : animations dans les quartiers, associations, événements autour de la mobilité alternative, etc.
5Maison des Mémoires
La Ville d'Annemasse préserve et valorise son patrimoine mémoriel en transformant l'ancienne prison du Pax, lieu hautement symbolique de la Résistance et de l’histoire de la ville, en Maison des Mémoires.<br/>La prison du Pax, lieu hautement symbolique de la Résistance
Fin décembre 1942, les soldats italiens occupent Annemasse. Ils réquisitionnent une bonneterie située au 21, avenue de la gare et se servent de la cave pour enfermer les opposants politiques. Mais en septembre 1943, les Italiens s'en vont et les troupes d'occupation allemandes prennent leur place. Les militaires de la «SS Polizei Regimenter Tod» s'installent à l’Hôtel Pax et la bonneterie, juste en face, est aménagée en prison. Elle devient la principale prison du département pendant la Seconde Guerre mondiale avec des centaines de personnes détenues. Le registre d’écrou indique les noms de 736 personnes mais tous n’auraient pas été inscrits. Parmi eux se trouvent des résistants et des personnes juives, dont 39 enfants. Certains prisonniers sont assassinés, d’autres sont libérés mais la plupart d’entre eux sont transférés vers laprison de Montluc, avant d’être déportés vers des camps de concentration et d’extermination.
C’est le sort que connaît Mila Racine, jeune résistante, qui sauve de nombreux enfants juifs en leur faisant passer clandestinement la frontière suisse. Arrêtée le 22 octobre 1943, elle est incarcérée dans la prison du Pax, puis déportée au camp de Mauthausen où elle meurt sous les bombardements alliés, quelques jours seulement avant la libération des camps.
Après l'arrestation de Mila Racine, Marianne Cohn prend la suite. Cette jeune résistante sauve à son tour nombre d'enfant juifs mais elle est arrêtée le 1er juin avec un groupe d'enfants. le Maire, Jean Deffaugt, parvient à faire libérer les plus jeunes et propose à Marianne de l'exfiltrer. Elle refuse par peur des représailles sur les enfants. Torturée, elle ne parle pas et est assassinée au charnier de Ville-la-Grand le 8 juillet 1944 avec cinq autres prisonniers.
De la prison du Pax à la Maison des Mémoires, lieu de mémoires collectives
La transformation symbolique de l'ancienne prison du Pax en Maison des Mémoires redonne vie au lieu chargé d'histoire, témoin des heures les plus sombres du territoire pendant la Seconde Guerre mondiale et des hauts faits de la Résistance. Cet établissement revisité permettra de rassembler et transmettre le patrimoine d'Annemasse.
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Un parcours mémoriel moderne et interactif :
La Maison des Mémoires propose un centre d'interprétation de 120 m² entièrement repensé pour offrir une expérience immersive et pédagogique. La façade extérieure, seul vestige originel du bâtiment, a été subtilement restaurée dans son aspect d'origine, incluant la reconstruction du balcon du premier étage. Un parcours muséographique adapté et une scénographie moderne et interactive rendent accessible l’histoire du lieu durant la Seconde Guerre mondiale.
Les espaces de visite comprennent :
Un parcours muséographique chronologique retraçant l'histoire du lieu
Des dispositifs interactifs et participatifs adaptés
Des espaces de projection et de témoignages audiovisuels

6Parc Claudius Montessuit
Venez profiter de ce parc arboré et fleuri, au centre ville d'Annemasse. Avec ses arbres, ses pelouses et son jardin d'enfants, il offre un lieu agréable de visite et de détente.<br/>Situé en plein cœur du centre-ville sur près de 2 ha, c'est un lieu de détente agréable abritant des arbres remarquables, des jeux pour enfants et un parcours d'orientation.
On y trouve la Villa du parc, un centre d'art contemporain d'intérêt national, où se déroulent de fréquentes expositions. Initialement, cette villa bourgeoise avait été construite en 1865 pour Claude-Philippe Dusonchet, syndic puis maire d'Annemasse entre 1854 et 1871. La propriété comprenait également un bâtiment de dépendances ; elle a été rachetée par la Ville d'Annemasse en 1930 afin de créer un jardin public. Cela en fait le plus ancien parc de la ville ! Il prend le nom de Montessuit en 1963 en hommage à l'ancien maire d'Annemasse Claudius Montessuit (1929-1963).
Il a été entièrement réaménagé et agrandi en 2008 par le cabinet paysagiste "Atelier Fontaine" et bénéficie du label "refuge LPO" depuis 2010.
On y trouve également une stèle d'hommage aux Justes qui a été inaugurée le 28 avril 2013
7Parc Mila Racine
Parc mémoriel nommé en l’honneur d’une résistante juive active dans la région. Espace de vie de 6190m² de verdure pour agrémenté vos après-midi ensoleillé.<br/>Plusieurs espaces sont présent dans ce parc : un terrain de pétanque et un espace de convivialité avec des tables de jeux (ping-pong) et de pique-nique accessibles aux personnes à mobilité réduite. Vous trouverez également une zone de jeux pour enfants avec un parcours d'équilibre, ainsi qu'une zone d'agrès sportifs pour le maintien en forme ou bien encore des jardins potagers familiaux et des jardins potagers partagés !
8Villa du Parc - Centre d’art contemporain
Le centre d'art contemporain est situé dans le Parc Montessuit. Il présente chaque année 4 à 5 expositions d'artistes contemporains et propose des visites commentées pour toute la famille.<br/>Centre d'art contemporain depuis 1986, la Villa du Parc est implantée au cœur du Parc Montessuit à Annemasse, à 5 km de Genève. L'espace d'exposition de 300 m² (et constitué de 2 plateaux, un passage, une terrasse et une véranda). Le parc, un hectare arboré au cœur de la ville, est également utilisé pour des interventions artistiques spécifiques. La Villa du Parc invite par ailleurs des artistes à intervenir hors les murs, dans l'espace public de l'agglomération annemassienne.
La Villa du Parc a été labellisée centre d’art contemporain d’intérêt national en 2020 par le Ministère de la Culture
Côté Histoire
Cette villa bourgeoise a été construite en 1865 pour Claude-Philippe Dusonchet. La villa, composée de douze pièces avec caves voûtées, d'une véranda, dont la couverture sert de balcon à l'étage abrite successivement la Justice de Paix, le Commissariat de police, le Tribunal et un logement de fonction à l'étage. Dès 1982, dans le cadre de leur politique culturelle, le maire d'Annemasse Robert Borrel (1977-2008) et son conseil souhaitent aménager la villa en un lieu permanent d'exposition. Est alors crée l'Association « Villa du Parc », instance de gestion et de coordination du « Centre d'exposition et d'échanges permanents ». Aidée du soutien moral et financier de la Mairie, de l'Etat, du Conseil Général, mais aussi du mécénat d'industriels, la Villa du Parc ouvre ses portes le 21 juin 1986 avec sa première exposition « Art et Industrie » (21 juin-15 août 1986).